Haendel
Romain Roland
Actes Sud Juin 2005
Monographie publiée en 1910 par Romain Rolland, qui a aussi commis une monographie monumentale sur Beethoven (1928 – 1945), et une grande thèse (1895) sur l’Histoire de l’opéra en Europe avant Lully et Scarlatti .
Haendel nait en 1685, tout comme Jean-Sébastien Bach et Doménico Scarlatti, et 7 ans après Vivaldi.
Haendel deviendra totalement aveugle entre 1751 et 1753.
P 145 : “Il est le génie qui boit la vie universelle, et s’assimile à elle.”
P 146 : “… ce grand objectivisme, cette impersonnalité supérieure qui est , pour ainsi dire, la marque de Haendel.”
P 150 : ” … il écrivait comme on parle, il composait comme on respire, il ne jetait point d’esquisses sur le papier, pour préparer son œuvre définitive. Il écrivait d’un jet comme s’il improvisait.”
P 206 : “Et les exemples abondent, chez Haendel, de vastes crescendi ou diminuendi, sans que cette expression se trouve marquée sur les partitions.”
“…Geminiani emploie…les deux signes suivants :
Swelling the sound [/]
Diminishing (falling) the sound [\]”
P 208 : “L’orchestre était divisé en trois, à l’italienne :
1° le Concertino comprenant un premier et un second violon et un violoncelle soli ; 2° le Concerto grosso comprenant le chœur des instruments ; 3° Les Ripiénistes, fortifiant le grosso.
Repères bibliographiques, discographiques, et liste des opéras et oratorios.